Etes-vous dans votre propre camp?(Are you on your own side? Be for yourself)
01/02/2015
Soyez pour vous-même
Pourquoi?
Si vous voulez pouvoir dire aux autres ce dont vous avez réellement besoin, ou faire quelques pas de plus vers votre propre bien-être - comme dans les exercices qui sont proposés dans JOT- il vous faudra prendre parti pour vous-même. Vous n'êtes pas contre les autres, vous êtes pour vous.
Pour beaucoup de gens, mettre cela en pratique, c'est plus compliqué. Peut-être avez-vous grandi en pensant que vous ne comptiez pas autant que les autres. Peut-être avez-vous essayé de vous défendre, mais on vous a empêché ou on vous a fait tomber. Peut-être ressentez-vous profondément que vous ne méritez pas d'être heureux. Quelle qu'en soit la raison, bien des gens sont de piètres avocats pour eux-mêmes. En conséquence, ils sont terriblement auto-critiques, parfois même méchants à leur propre égard. Ils sont soit indifférents à leur souffrance, soit trop passifs pour se protéger contre une maltraitance, soit trop paresseux pour améliorer leur propre vie -et cela aussi bien dans leur tête, que dans la réalité.
C'est donc une bonne idée que de vous assurer que vous êtes dans votre propre camp.
Ensuite, vous pouvez imaginer absolument tout ce qu'il vous semblera bon de faire.
Comment?
Posez-vous cette question plusieurs fois par jour: Suis-je là dans mon propre camp? Est-ce vraiment mon meilleur intérêt que je recherche?
Les moments pour le faire:
- Quand vous ne vous sentez pas bien (par exemple, vous êtes triste, blessé, inquiet, déçu, maltraité, frustré, stressé, nerveux)
- Quand quelqu'un vous pousse à faire quelque chose
- Quand vous savez que vous devez faire quelque chose pour votre propre bénéfice, mais vous ne le faites pas (par exemple, faire de l'exercice, rechercher un nouvel emploi, arrêter de fumer)
Dans ces moments-là, et en général:
- Faites remonter dans votre esprit l'émotion d'être avec quelqu'un qui vous aime.
- Souvenez-vous de ce que exister pour quelqu'un signifie (un enfant, un animal de compagnie, un ami cher). Ensuite, regardez-vous comme un enfant -adorable, fragile, précieux- et essayez d'appliquer ces sentiments de protection à cet enfant-là (vous pouvez garder sur vous une photo de vous enfant et la regarder de temps à autre).
- Transposez ces sentiments de protection et de soutien à vous, celui ou celle que vous êtes aujourd'hui.
- Observez ce que ressent votre corps lorsque vous êtes avec vous-même. Concentrez-vous bien sur ces émotions. Si vous avez la conscience d'une quelconque résistance, abandonnez-la et renforcez encore plus l'impression d'être avec vous-même.
- Réfléchissez: être dans mon propre camp, qu'est-ce qu'il y a de mieux à faire?
- Ensuite, faites-le.
N'oubliez pas:
- Etre pour vous-même signifie que vous vous souciez de vous. Vous voulez vous sentir bien, et non le contraire. Vous voulez que les autres vous traitent bien, et non l'inverse. Vous voulez aider votre futur moi -celui que vous serez la semaine prochaine, l'année prochaine, les dix prochaines années - à avoir la meilleure vie possible.
- Votre expérience compte, aussi bien pour les instants concrets que vous êtes en train de vivre, que pour les traces durables que vos pensées et vos émotions laissent dans la structure de votre cerveau.
- Il est dans votre propre intérêt, et cela d'un point de vue également moral et éclairé, que vous soyez bienveillant envers les gens. Or, "les gens", c'est aussi vous! Vous avez autant de droits qu'eux, et vos sentiments et vos besoins ont autant de valeur que ceux de n'importe qui d'autre.
- Quand vous vous souciez de vos besoins, et que vous poursuivez vos propres rêves, alors vous avez davantage à offrir aux autres, à commencer par ceux qui vous sont proches, jusqu'au monde entier.
Les commentaires sont fermés.