Nous sommes tous d'accord qu'un état de bien-être (que parfois, en généralisant, on appelle bonheur, même si ces deux notions sont assez distinctes), affecte notre vie et notre santé. Conférences et séminaires, beaucoup plus nombreux aux US qu'en Europe, explorent les intersections innovantes entre
le leadership et
le bien-être (voici ici une étude sur la corrélation entre le bonheur et la réussite). La
psychologie positive connaît un réel succès depuis presque une vingtaine d'années (des ouvrages de
Seligman ont été traduits et publiés en France aussi..), et
les mythes du bonheur se propagent allègrement, en se faisant une place dans notre conscience collective.
Un de ces livres définit le bonheur comme consistant en
émotions positives fréquentes et en une poursuite de buts tout au long de notre vie, quelque chose qui apporte plus de satisfaction que la réalisation d'objectifs matériels. Son auteur observe que nos conceptions du bonheur reposent sur nos expériences de vie, et que ce sont ces dernières qui
nous poussent à sa recherche. Elle réalise une étude interculturelle sur les bénéfices du bonheur en analysant les réponses à 3 questions simples: Qu'est-ce qui rend les gens heureux? Combien le bonheur est-il important pour vous? Comment les gens peuvent-ils apprendre à mener des vies plus heureuses?
La science montre que nous devrions augmenter le quotient de bonheur de nos vies, car cela représente moins d'accidents cardiovasculaires, moins de décès prématurés, un système immunitaire plus résistant, des solutions plus créatives à nos problèmes. Bien entendu, il existe une composante génétique, et nous sommes programmés d'une certaine façon, le bonheur est finalement, un trait de personnalité, mais nous avons la capacité de nous adapter au positif ("hedonic adaptation"), ainsi ce qui nous a rendus heureux à un moment donné, ne nous rend pas toujours heureux. Environ 40% de notre bonheur relèverait de notre seul pouvoir. En général, nous formulons notre bonheur en le liant à des événements précis: "quand" j'aurai des enfants, "quand" j'aurai un job, "quand" je rencontrerai la bonne personne, "quand" je serai riche, etc.. Il nous faudrait désapprendre la conception erronée de ce que le bonheur signifie, en réfléchissant plus profondément à notre idéal de vie.
Dans ce contexte, des instituts, des conseils, des organisations de santé s'empressent sur le marché avec le but affirmé d'aider les gens à réduire le stress, à gérer les émotions, à construire la résilience. Nous avons tous la capacité à être résilients face au changement ou à l'adversité, il faut seulement comprendre comment les interactions coeur/cerveau influencent la santé, le comportement, le bien-être. Il n'y a pas que des études, des livres, des conférences, des séminaires, mais aussi des jeux, des applications, comme celle-ci.
Les nouvelles technologies facilitent énormément l'accès à la quantité appréciable d'information concernant la complexité du comportement humain à partir de la recherche sur le cerveau jusqu'à ses applications dans la santé, l'éducation, le business, les questions sociales. Cette information doit être transmise, partagée, comprise. C'est, d'ailleurs, ce que nous proposons avec CEFRO, mais sans faire du coaching..