01/07/2023
Cerveau et comportement (relecture)
(Photo- Villefranche-sur-mer)
Cette note propose une relecture, en version simplifiée, d’un contenu qui traite des sciences du comportement humain à notre époque où les concepts de « santé » et de « maladie » ne semblent plus tellement reliés à une « norme » rigidement définie. La recherche biologique montre que le cerveau et l’organisme disposent toujours de ressources pour que l’individu puisse trouver une solution créative à ses problèmes, transformer un handicap en atout, et exploiter ainsi son potentiel caché.
Pour les citations, ainsi que pour les références, on pourra retrouver la note dans son intégralité ici : http://www.cefro.pro/archive/2018/09/29/cerveau-et-comportement.html
16:39 Publié dans Archives, Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Philosophie/Psychologie, Public ciblé/Targets, Science | Tags : cerveau, comportement, thérapies brèves, norme, négativité, socialiser | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2023
La conscience, observateur passif de notre récit personnel
(Photo- Jardin Alsace-Lorraine, Nice)
En tant qu’être de Parole, créateur de civilisation et de culture, l’homme s’est toujours interrogé sur son propre fonctionnement. De nos jours, il n’est toujours pas facile de donner une définition de la conscience. Est-ce qu’elle est le produit du cerveau ? Est-ce qu’elle est le produit du cœur aussi ? S’étend-elle au-delà de notre corps ?
En revisitant un sujet abordé il y a cinq ans, cette note se propose de rappeler une intéressante étude britannique, à la frontière de la philosophie culturelle, qui distingue entre les contenus de la conscience et l’expérience de la conscience. A la fin de la note, un document PDF résume quelques perspectives actuelles en neurosciences cognitives.
01/04/2023
Intelligence humaine vs Intelligence artificielle
(Photo- Magnolia à Nice)
Une simple recherche sur Google nous apprend que ChatGPT (Generated Pretrained Transformer) est une application de l’Open AI, entreprise spécialisée dans le raisonnement artificiel, et qu’elle est issue en novembre 2022. Il existe la version 3 et bientôt 4. Il s’agit d’un modèle de langage de pointe qui peut générer du texte de manière autonome en utilisant des algorithmes d’apprentissage automatique, à savoir des résumés, des traductions automatiques ou de la reconnaissance de la langue. Néanmoins, elle n’est pas infaillible, elle peut générer des erreurs, des informations incomplètes ou fausses, des réponses imprécises. Plusieurs articles de presse en ont parlé. Par exemple, l’application a été utilisée pour poser un diagnostic médical, or les informations et les données introduites n’ont pas suffi pour que le diagnostic soit correct, il fallait savoir interpréter certaines données dans un contexte spécifique, personnel, ce que seul un médecin humain pouvait faire. Bien entendu, il n’y a pas que le ChatGPT, il y a d’autres IA dans le monde, qui mentent, qui font du plagiat, ou qui hallucinent. Il ne faudra surtout pas sous-estimer le danger des IA utilisées par les cybercriminels : des contenus qui désinforment, des images fausses, générées par l’ordinateur, des publics manipulés.
08:00 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Management/Marketing, Philosophie/Psychologie, Rick Hanson en français, Science | Tags : cerveau, ia, conscience, éthique | Lien permanent | Commentaires (2)
01/02/2023
Lire Spinoza, une forme de thérapie
(Photo- L'hiver, ailleurs)
Le mal est une absence de bien (privatio boni). C’est ce que dit Thomas d'Aquin, philosophe et théologien, l’un des pionniers de la Scolastique au 13 e siècle, Docteur de l’Eglise, le plus saint des savants et le plus savant des saints. Thomas d'Aquin occupe un chapitre dans mon travail de Thèse sur la pensée et la littérature du Moyen Âge, et, des années plus tard, quand mon intérêt allait s'élargir au domaine des émotions et des neurosciences, sa formule concise privatio boni, comme définition du mal, m'est apparue sous un autre éclairage. Par exemple, à propos de l’absence de joie, même dans les moindres aspects de la vie (ce que l’on appelle anhédonie ou perte de la capacité à éprouver du plaisir - symptôme central de la dépression majeure et de certains troubles neuropsychiatriques).
Mais plus concrètement, comment faire quand on se trouve confronté au mal absolu, c'est-à-dire à la mort, violente et soudaine, d’un être cher ? En général, il existe deux solutions censées apporter un peu de consolation : la religion (la foi) et la philosophie (la raison). C’est pourquoi, depuis novembre dernier, je me suis plongée dans la lecture de mon philosophe-thérapeute, Spinoza, qui m'avait déjà aidée en 2003, dans un moment difficile.
Ceux qui connaissent Spinoza savent qu’il était loin d’être athée (bien qu’il fût excommunié), et qu’il a créé peut-être le plus cohérent des systèmes philosophiques, où la Raison et la Joie occupent une place fondamentale: Deus sive Natura. Il explique, dans son Traité de la réforme de l’entendement, le but de sa recherche : "Je résolus de chercher s’il existait quelque objet qui fût un bien véritable, capable de se communiquer, et par quoi l’âme, renonçant à tout autre, pût être affectée uniquement, un bien dont la découverte et la possession eussent pour fruit une éternité de joie continue et souveraine". Ce Bien suprême est Dieu, mais c'est le Dieu de Spinoza.
Cette fois-ci, j'ai choisi le Traité théologico-politique. J’ai résumé quelques idées dans ce document PDF.
Références
Spinoza, Œuvres II. Traité Théologico-politique, GF-Flammarion, 1965
08:00 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Livre, Philosophie/Psychologie, Science | Tags : spinoza, religion, philosophie | Lien permanent | Commentaires (0)