11/05/2017
Notre cerveau peut tout faire
(Photo- Ginkgo en décembre, Nice)
Le Guide de l’optimisme du physicien Lawrence Krauss débute par cette observation : « l’univers ne se soucie pas de nous, et le futur est misérable ». Nous ne pouvons jamais trouver un sens ou un but dans l’univers, mais nous pouvons assumer que notre but, à nous, est interconnecté à ce que l’univers est, et Krauss appelle cela « la hauteur du solipsisme » (le solipsisme est la position philosophique qui définit le moi comme la seule réalité - pour mémoire, voir ici). La vie est belle justement parce qu’elle est éphémère, et s’il existe bien quelque chose pouvant nous aider à être plus optimistes dans un univers moralement neutre, c’est la science. Trouver des réponses et comprendre un phénomène nous aide à comprendre les conséquences de nos actions. Armés de connaissances, nous pouvons prendre des décisions pour le bien commun. Cela serait quoi d’autre, sinon de l’espoir? Rappelons ce que dit Spinoza :
16:51 Publié dans Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Cours/Courses, Formation/Training, Ingénierie/Engineering, Littérature, Livre, Management/Marketing, Public ciblé/Targets, Science | Tags : réalité virtuelle, emploi, intelligence artificielle, jeux, cerveau, optimisme, travail, chômage | Lien permanent | Commentaires (1)
11/03/2017
La dopamine
(Photo- Paris, le jardin des Tuileries, le 2 mars 2017)
Le cerveau humain reste une matière encore très mystérieuse, malgré d’énormes progrès enregistrés dans le domaine des neurosciences et des technologies médicales. Aujourd'hui, les chercheurs peuvent observer l’activité du cerveau et de ses 100 milliards de neurones, en phase de réflexion. Le cortex, c’est le siège de la conscience, le système limbique, c’est le siège de nos émotions. Les idées, les projets, les formulations complexes et le sens moral viennent des lobes frontaux, une mince couche de neurones à l’avant du cortex. Certaines parties des lobes temporaux gèrent la mémoire à long terme et disent qui on est. Les lobes pariétaux coordonnent les mouvements et les lobes occipitaux et temporaux analysent ce qu’on voit et ce qu’on entend.
Les chercheurs s’intéressent à certains états hors du commun de la conscience, ou états modifiés de conscience, dans la mesure où ceux-ci ont un lien avec la créativité, la joie, la récompense. On sait que la créativité est une fonction gérée par les réseaux de neurones des lobes frontaux, dont l’activité dépend de la stimulation par la libération de dopamine. Plus la libération de dopamine est importante, plus on devient créatif. Cela s’explique par le fait que les réseaux de neurones des lobes frontaux ont accès à la mémoire à long terme située à l’arrière du cerveau. Cela signifie que des idées, des suppositions qui n’étaient pas connectées auparavant, vont se trouver connectées par cette stimulation, et que des idées qui n’ont jamais été pensées vont être pensées. C’est notre cerveau qui détermine ce pour quoi nous nous passionnons ou non, car il calcule en permanence en termes d’efficacité- si cela vaut la peine de faire un effort. La dopamine agit sur le système qui gère la créativité et sur celui qui gère la personnalité, elle est liée à la récompense, puisque c’est l’espoir d’une récompense qui stimule la libération de dopamine, et ce circuit est essentiel.
15:55 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Cours/Courses, Formation/Training, Littérature, Livre, Management/Marketing, Public ciblé/Targets, Science | Tags : cerveau, dopamine, conscience modifiée, recherches, livres | Lien permanent | Commentaires (1)
22/02/2017
La bonne humeur
(Photo- Le 133 ème Carnaval de Nice)
L’auteur du livre Les 4 saisons de la bonne humeur, Michel Lejoyeux, professeur de psychiatrie et d’addictologie à la Faculté de médecine Paris-Diderot, propose un programme précis et pratique basé sur des techniques récentes et validées scientifiquement, naturelles et faciles à appliquer. Ce sont des techniques qui révolutionnent en douceur la chimie de notre cerveau et l’état physiologique de notre corps, éloignent la déprime et améliorent notre résistance et notre santé.
Nous savons à présent que nous pouvons agir sur nos émotions, et que nous pouvons activer notre machine cérébrale à fabriquer des antidépresseurs naturels. En changeant notre mode de vie et de pensée, nous changeons aussi les hormones de notre cerveau. Il n’est pas si difficile de faire baisser l’hormone du stress, l’adrénaline, et d’augmenter l’hormone de la bonne humeur, la sérotonine. L’humeur n’est pas seulement une question de psychologie, la bonne humeur agit sur tous les organes et elle ne dépend pas que de l’esprit. Elle protège aussi bien de la dépression que de la démence, des maladies du cœur que des douleurs, des infections et des maladies inflammatoires. L’humeur est meilleure quand on soigne le corps. Cela passe de l’entretien de ses dents à une alimentation adaptée, sans oublier des mouvements qui relancent les antidépresseurs naturels. Chacun peut mettre en œuvre un petit changement dans sa vie quotidienne pour avoir un meilleur moral ou pour garder son enthousiasme, il n’y a pas d’enfance, de terrain familial ou de situation de vie qui condamnent à être triste ou déprimé à perpétuité.
Les habitudes qui rendent heureux viennent de notre compréhension nouvelle du cerveau. Les expériences révolutionnaires sur le cerveau apportent des explications médicales aux conseils de bon sens. Elles démontrent que la musique, les vitamines, l’expression du visage et même la couleur des assiettes agissent sur les neurones. Elles renseignent sur la manière dont les molécules de la bonne humeur réagissent dès le moindre changement de comportement, de sommeil ou d’alimentation.
Qu’est-ce que la bonne humeur?
16:30 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Cours/Courses, Formation/Training, Ingénierie/Engineering, Littérature, Livre, Management/Marketing, Public ciblé/Targets, Science | Tags : bonne humeur, cerveau, programme, émotions | Lien permanent | Commentaires (0)
01/08/2016
Think small (2)
Après avoir fini la lecture de ce livre, j'ai pensé que ce n'était peut-être pas par hasard que je lui avais consacré un peu de mon temps précieux passé aux Etats-Unis. Venant de France, j'ai encore une fois perçu ce monde comme étant très pragmatique, ayant le culte du travail, respectant l'ordre commun - sans doute une formule efficace qui favorise la cohésion sociale/nationale.
J'ai choisi plus loin un autre extrait concernant les différents types de motivations de nos actions:
If there is one mantra a Freak lives by, it is this: people respond to incentives. As utterly obvious as this point may seem, we are amazed at how frequently people forget it, and how often it leads to their undoing. Understanding the incentives of all the players in a given scenario is a fundamental step in solving any problem. Not that incentives are always so easy to figure out. Different types of incentives –financial, social, moral, legal, and others –push people’s buttons in different directions, in different magnitudes. An incentive that works beautifully in one setting may backfire in another. But if you want to think like a Freak, you must learn to be a master of incentives –the good, the bad, and the ugly.