01/02/2024
Les petits ajustements qui peuvent aider
(Photo- Lumière d'hiver)
Pour changer quelque chose dans notre vie, il faut s’y prendre avec méthode, nous explique un spécialiste des sciences du comportement à l’université de Stanford. Et cette méthode est celle des Petites Habitudes (Tiny Habits). En lisant ce livre qui donne beaucoup d’exemples concrets pour illustrer la méthode et les techniques, nous découvrons aussi, comme Monsieur Jourdain, que, lorsque nous parlons, c’est de la prose, depuis toujours. Néanmoins, connaître le mécanisme de nos comportements, cela peut aider notre réflexion, notre action. Nous sortons du mode pilote automatique et nous modifions consciemment, volontairement, quelque chose, en vue d’un mieux-être. Il faut donc savoir déchiffrer nos désirs et considérer nos erreurs comme des découvertes pour aller plus loin.
08:00 Publié dans Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Livre, Philosophie/Psychologie, Science | Tags : psychologie du comportement, habitudes, livre | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2016
Le courage de changer (1)
Je souhaiterais partager un livre sur le désir et la nécessité de changer, publié en 1999 aux Editions Mondadori sous le titre Il coraggio di cambiare, et dont les auteurs sont un professeur de psychiatrie et un psychologue (Willy Pasini, Donata Francescato, Le Courage de changer, Editions Odile Jacob, 2001).
Il existe des facteurs internes et externes qui favorisent ou freinent le changement que nous souhaitons ou dont nous avons besoin pour nous renouveler. Notre attitude face au changement dépend de notre histoire familiale, des changements qui sont intervenus dans la vie de nos parents, de notre estime de soi et de notre confiance en nous-mêmes. Elle dépend du milieu dans lequel nous vivons, mais aussi de notre environnement social et culturel. Outre les différents sentiments qui peuvent nous animer, ce sont les styles de changement qui varient d’une personne à l’autre. Certains estiment contrôler leur vie: ils projettent, ils planifient, dans l’idée qu’ils ont le pouvoir de décider des événements. A l’opposé, on trouve les fatalistes, qui croient à la chance ou à la malchance, et qui sont persuadés qu’on ne peut agir sur le destin. Et puis, il y a les situations limites, quand le désir d’être l’artisan de sa propre vie se transforme en un délire de puissance, en un besoin obsessionnel et frénétique de contrôler tout et tout le monde, ou bien quand une trop grande passivité conduit à l’irresponsabilité, à l’incapacité à agir, à la résignation et, en dernier ressort, à la paralysie.
18:11 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Cours/Courses, Formation/Training, Ingénierie/Engineering, Littérature, Livre, Management/Marketing, Public ciblé/Targets, Science | Tags : changement, habitudes, thérapies, désir, besoin | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2014
La neuroplasticité
De nombreuses études scientifiques parlent de la capacité du cerveau de se remodeler dans la pratique répétée. C'est grâce à cette neuroplasticité que le développement personnel est possible, et la résilience aussi. "Nous sommes ce que nous faisons régulièrement. L'excellence n'est pas un acte, mais une habitude", écrit Aristote. Les IRM des cerveaux des violonistes ont montré une région plus large consacrée à l'activité des doigts. Cette modification est directement liée à la quantité et à la qualité de l'exercice que ces musiciens pratiquent, leurs cerveaux s'étant adaptés de manière très concrète. Lorsque des neurones s'activent en même temps en réponse à un événement, ils s'associent et les connexions deviennent plus fortes. Cela forme des sentiers qui deviennent plus marqués dans les conditions d'une pratique répétée. L'inverse est possible aussi: si les sentiers ne sont pas utilisés, l'espace sera récupéré par d'autres sentiers qui ont besoin de place pour grandir. Durant la dernière décennie, la recherche a exploré la capacité du cerveau de se remodeler, et la neuroplasticité n'est plus une théorie, mais un constat.
Dans les années 1980 et 1990, la plupart des scientifiques croyaient que notre cerveau se développait pendant l'enfance, pour devenir ensuite "du ciment": un cerveau âgé ne peut apprendre. On sait maintenant que cela est faux. Nous pouvons remodeler notre cerveau aussi longtemps que l'oxygène et le sang traversent notre corps. Ce qui revient à dire que nous n'avons pas d'excuse quand il s'agit de former de nouvelles habitudes (penser au changement nécessaire, à l'adaptation, à la résilience). Bien avant que la science occidentale ne reconnaisse le concept de neuroplasticité, le bouddhisme parlait de souplesse : l'expérience répétée peut changer le cerveau. A présent, les chercheurs s'intéressent aux résultats observables de la méditation sur le cerveau, en tant qu'effet d'entraînement. Exactement comme d'autres habiletés mentales, la résilience peut être cultivée et développée à l'aide de la méditation. Ce livre sur la résilience et les personnes âgées nous assure que "la créativité protège de tout".