01/08/2016
Think small (2)
Après avoir fini la lecture de ce livre, j'ai pensé que ce n'était peut-être pas par hasard que je lui avais consacré un peu de mon temps précieux passé aux Etats-Unis. Venant de France, j'ai encore une fois perçu ce monde comme étant très pragmatique, ayant le culte du travail, respectant l'ordre commun - sans doute une formule efficace qui favorise la cohésion sociale/nationale.
J'ai choisi plus loin un autre extrait concernant les différents types de motivations de nos actions:
If there is one mantra a Freak lives by, it is this: people respond to incentives. As utterly obvious as this point may seem, we are amazed at how frequently people forget it, and how often it leads to their undoing. Understanding the incentives of all the players in a given scenario is a fundamental step in solving any problem. Not that incentives are always so easy to figure out. Different types of incentives –financial, social, moral, legal, and others –push people’s buttons in different directions, in different magnitudes. An incentive that works beautifully in one setting may backfire in another. But if you want to think like a Freak, you must learn to be a master of incentives –the good, the bad, and the ugly.
12/07/2016
Think small
"Think Like a Freak", veut dire penser de manière plus efficace, plus créative, plus rationnelle aussi. Je viens de découvrir avec plaisir le dernier livre des deux auteurs bien connus par leurs publications précédentes (je ne les connaissais pas) lors de mon actuel séjour à Greenville, en Caroline du Sud. Voici plus loin quelques extraits.
To think like a Freak means to think small, not big. (…)..many of us think we know more than we do. It has to do with something we all carry with us everywhere we go, even though we may not consciously think about it: a moral compass. Each of us develop a moral compass (some stronger than others, to be sure) as we make our way through the world. This is for the most part a wonderful thing. Who wants to live in a world where people run around without regard for the difference between right and wrong? But when it comes to solving problems, one of the best way to start is by putting away your moral compass. Why? When you are consumed with the rightness or wrongness of a given issue –whether it’s fracking or gun control or genetically engineered food –it’s easy to lose track of what the issue actually is. A moral compass can convince you that all the answers are obvious (even when they are not); that there is a bright line between right and wrong (when often there isn’t); and, worst, that you are certain you already know everything you know about a subject so you stop to learn more. (…)
Consider a problem like suicide. It is so morally fraught that we rarely discuss it in public...
17/07/2014
Possibilités de l'intelligence
08:00 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Cours/Courses, Formation/Training, Livre, Public ciblé/Targets, Science, Web | Tags : intelligence, intelligence artificielle, émotions, wittgenstein, bergson, langage, réflexion | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2013
Le bonheur
Dans son livre Le Bonheur. Essai sur la joie, Robert Misrahi constate que la culture en France a aujourd'hui une image singulière: une sorte de chaos qui caractérise l'esprit public et l'opinion, les oeuvres littéraires et le travail des médias. Il écrit que ce qui s'exprime, à travers cette culture prise au sens large, est "une immense tension, une immense contradiction entre désirs opposés, entre aspirations exclusives". Néanmoins, il nous semble que pour ceux qui fréquentent aussi d'autres cultures, cette tension n'est pas exclusivement française, nous nous y retrouvons presque tous: "D'une part, tout est rapporté à ce qu'on nomme la crise et, d'autre part, tout est rapporté au désir de bien-être. La crise n'est d'ailleurs pas seulement l'ensemble des difficultés économiques et sociales, elle est surtout, fondamentalement, l'interrogation et l'angoisse portant sur le sens de notre vie concrète lorsque l'avenir économique est sombre. la crise n'est pas dans les choses, elle est dans les esprits. Tout est vécu à travers l'incertitude, l'angoisse, le découragement. Chômage, délinquance, discrimination colorent en profondeur le sentiment de soi et la perception de la vie. Cette crise, d'origine économique, révèle en fait la vérité de toute crise, son fonds existentiel: ce dont il est question, c'est du sens de la vie".
En tant que spinoziste, l'auteur va accorder la place de choix à la réflexion, la seule capable de transfigurer le désir, et de faire du bonheur de la joie en acte. C'est là un projet qui n'est pas irréalisable, à condition que le sujet l'assume, en lui consacrant un travail autonome et intérieur. Ainsi deviendra possible la conversion du désir en réflexion, acte par lequel l'existence commence à neuf. Peut-être que pour cette conversion réflexive ou philosophique, il faudra retourner aux philosophes, mais pas n'importe lesquels. Plutôt Aristote, Epicure, Montaigne, Spinoza, Diderot. Selon leurs doctrines éthiques, le bonheur est la valeur suprême et le critère ultime de choix des actions humaines (l'eudémonisme), et la vie terrestre constitue la seule chance d'épanouissement. A condition de bien choisir les désirs que l'on veut combler pour être heureux.
18:55 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Cours/Courses, Formation/Training, Ingénierie/Engineering, Livre, Management/Marketing, Public ciblé/Targets, Science | Tags : eudémonisme, éthique, bonheur, réflexion, désir, misrahi | Lien permanent | Commentaires (0)